ALASKA FOREVER
mise en scène Philippe Boronad
création 2010
DISTRIBUTION
Création collective
Mise en scène : Philippe Boronad
Jeu : François Cottrelle, Loïc Samar, Karine Tripier,
Interface multimédia et effets visuels : Charles Sadoul
Création sonore : Nicolas Déflache
Création lumières et régie générale : Fabienne Flouzat
COPRODUCTION/SOUTIENS
Remerciements à Greenpeace.
Participation photographique de Yann Arthus-Bertrand.
Avec le soutien du Conseil Régional d’Ile-de-France, du Conseil Général de l’Essonne, du Conseil Général du Var, du FIJAD, de la SPEDIDAM, Le Carré Ste-Maxime, Le Théâtre d’Etampes – CCESE, L’Espace culturel Boris Vian – scène conventionnée des Ulis, Le Théâtre Durance – scène conventionnée de Château-Arnoux, Le Forum Fréjus / St-Raphaël, de Châteauvallon – CNCDC dans le cadre d’une résidence de création, de La Manufacture - collectif contemporain, le Vingtième Théâtre.
CALENDRIER
2012-2013
7 octobre, MCNN (Nevers), dans le cadre du festival Effervescences (58)
10 janvier, Théâtre du Cloître – scène conventionnée de Bellac (87)
17 mai, Scène Watteau – scène conventionnée de Nogent-sur-Marne (94)
2011-2012
16 et 17 février, Carré Ste-Maxime (83)
7 au 25 mars, Vingtième Théâtre – Paris (75)
27 mars, Espace Boris Vian – scène conventionnée des Ulis (91)
30 mars, La Nacelle – scène conventionnée d’Aubergenville (78)
2010-2011
22 octobre, avant-première à Châteauvallon-CNCDC (83)
9 novembre, Théâtre Durance – scène conventionnée Château-Arnoux / Saint-Auban (04)
16 novembre, Théâtre Le Forum à Fréjus (83)
19 et 20 novembre, Le Carré Ste-Maxime (83)
3 décembre, Théâtre d’Etampes (91)
9 au 28 juillet, La Manufacture – FESTIVAL OFF AVIGNON
PROPOS
Interrogeant notre actualité, Alaska forever dissèque les mécanismes du pouvoir et leurs dérives écologiques à partir d’un dispositif scénique qui explore les potentialités narratives des dernières technologies numériques.
A l’heure de la taxe carbone, des bonus, des parachutes dorés, à l’heure de crises économiques et de menaces environnementales remettant en cause tout un système mondial, Alaska forever retrace une journée banale mais décisive dans la vie d’un grand patron de l’industrie pétrolière, confronté à une catastrophe écologique sans précédent.
Dans une ambiance de reality show stellaire et déjanté, L’Homme en blanc, gourou du management et génie de la finance, nous confie son histoire, celle d’un homme en quête de lui-même, mû par le désir d’une impossible renaissance. Sous les feux des projecteurs, au centre d’un plateau télé, se construit un étrange cérémonial où les confessions se parent de paillettes et de strass. Angel Stellavision mène l’interrogatoire, personnage impudique et extraverti, double délirant de L’Homme en blanc et incarnation androgyne de sa conscience.
Entre culture Inuit et rêve chamanique, fantasmes et réalité, Alaska forever nousentraîne dans une descente hallucinante et hallucinée au cœur d’un univers décalé, miroir de nos grandes interrogations contemporaines.
CONTEXTE
En 2006, l’Alaska est touché par une catastrophe pétrolière sans précédent alors, au cours de laquelle des millions de litres de brut sont déversés dans la toundra. Les protagonistes : la firme BP (British Petroleum). La raison : une négligence volontaire dans l’entretien des oléoducs, destinée à optimiser la rentabilisation de la production pétrolière.
Librement inspiré de cette catastrophe, Alaska forever fait plus largement écho aux nombreuses conséquences écologiques, économiques, politiques, sociales et sociétales liées aux mécanismes du pouvoir et à leurs dérives dans nos sociétés.
INTENTION
A travers le récit de L’Homme en blanc, nous voulions interroger ces hommes, ceux du pouvoir et de l’argent. Interroger en eux l’humanité, l’affect, le parcours de vie d’un point A à un point Z.Quels peuvent être les effets psychologiques des comportements stratégiques offensifs, du marketing guerrier, du piratage écologique ? Causent-ils une faille ? Sont-ils compatibles avec le moi profond d’un être humain ? Provoquent-ils une scission entre image de soi et conscience de soi ? Une distanciation ? Un dédoublement ? Une métamorphose ?
Au micro d’Angel Stellavision, sublimé par la caméra et les lumières artificielles du plateau télé, L’Homme en blanc exhibe un ego hypertrophié. Du simple fait du surgissement de son image à l’écran, il devient le point de mire de tous les regards. Ici pourtant, pas de dénonciation, pas de jugement, pas de morale mais un contact direct et cru avec l’intime.